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L'ALLIMENTATION PENDANT L'ALLAITEMENT

L'ALLIMENTATION PENDANT L'ALLAITEMENT

Lorsqu’elles allaitent leur bébé, les mères n’ont pas besoin d’avoir une alimentation parfaite. Il est cependant important qu’elles choisissent des aliments sains et qu’elles mangent de façon équilibrée afin de rétablir leurs réserves nutritionnelles après l’accouchement et ainsi éviter l’épuisement. Elles peuvent d’ailleurs aussi manger les aliments qui n’étaient pas conseillés durant la grossesse (ex. : sushi, fromage non pasteurisé).

Manger à sa faim

Pour produire du lait, votre corps a besoin de calories supplémentaires. Une partie de ces calories provient des réserves que vous avez accumulées pendant la grossesse. L’autre partie est fournie par votre alimentation. Ainsi, pour produire du lait en quantité suffisante, vous n’avez qu’à manger à votre faim.

Certaines mères disent même avoir plus d’appétit pendant l’allaitement . C’est normal, et elles ne doivent pas s’inquiéter ni limiter la quantité d’aliments qu’elles mangent. Lorsqu’elles respectent leur appétit, la plupart des mères allaitantes perdent du poids graduellement dans les six mois suivant l’accouchement. Par la suite, leur poids se stabilise.

Voici quelques conseils utiles pour vous guider dans votre alimentation :

  • Pour être sûre de manger tous les éléments nutritifs essentiels à votre santé et à celle de votre bébé, consultez le Guide alimentaire canadien.
  • En plus de vos trois repas quotidiens, prenez quelques collations saines et nutritives, par exemple fruits, légumes, muffins, pain à grains entiers, fromage, yogourt.
  • Si vous vous nourrissez bien, il n’est pas nécessaire que vous preniez des suppléments de vitamines et de minéraux. Cependant, si vous êtes végétarienne et ne consommez aucun produit d’origine animale, il est recommandé de prendre un supplément de vitamine B12. En effet, une carence en certaines vitamines chez la mère pourrait entraîner une baisse du niveau de ces vitamines dans son lait.
    • Écoutez votre soif. Si votre urine est foncée, cela peut être un signe que vous ne consommez pas assez d’eau. Sachez toutefois que boire une grande quantité de liquide n’augmentera pas la quantité de lait que vous produisez. De plus, la croyance selon laquelle il faut boire du lait pour produire du lait est fausse.
    Vitamine D
    Santé Canada recommande de donner un supplément de vitamine D aux bébés allaités jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 1 an. La dose recommandée est de 400 UI par jour. Attention cependant au surdosage si vous utilisez de la vitamine D liquide.

    Bébé réagit au lait de maman?

    On a longtemps cru que certains aliments, comme le chou, les oignons ou les mets épicés, posaient un problème aux bébés. On sait aujourd’hui que ceux-ci s’y adaptent pourtant très bien. En fait, il est plutôt rare qu’un bébé réagisse à un aliment que sa mère a mangé.

    Dans la première année, on estime que seulement 5 % des bébés allaités vont avoir une telle réaction, l’aliment responsable étant le lait de vache dans la majorité des cas. Consultez notre fiche sur l’allergie au lait pour plus d’information à ce sujet. Les autres aliments pouvant aussi causer des réactions sont les œufs, les arachides, les noix, le blé, le soya et le poisson.

    Risque d’allergie : L’existence d’un lien entre l’alimentation de la mère et le risque que le bébé allaité développe des allergies alimentaires n’a pas été démontrée. Il est donc inutile de retirer les aliments allergènes de votre alimentation, et ce, même si un membre de votre famille a des allergies alimentaires.

    Si votre enfant semble réagir à un aliment que vous mangez, il est suggéré de renoncer à cet aliment pendant un certain temps et de surveiller la réaction de votre bébé. La plupart du temps, les symptômes disparaîtront généralement en 24 à 48 heures. Toutefois, s’il s’agit d’un aliment que vous consommez régulièrement, par exemple les produits laitiers, cela peut prendre de deux à trois semaines pour que toute trace ait disparu de votre métabolisme.

    Si votre bébé se porte mieux après l’élimination de l’aliment, recommencez à le consommer. Si les symptômes reprennent, cet aliment en est probablement la cause et vous devrez le retirer de votre alimentation pour de bon. Consultez toutefois une nutritionniste pour éviter les carences alimentaires.

    Si votre bébé ne se porte pas mieux, il est peut-être intolérant ou allergique à un autre aliment ou il a un autre problème de santé. Dans ce cas, parlez-en avec son médecin.

    Des aliments pour faire plus de lait?
    Dans plusieurs cultures, on suggère aux nouvelles mères de consommer certains aliments pour augmenter leur production de lait, comme l’avoine, les amandes, le riz, le poulet et différentes herbes. Bien que certaines femmes disent avoir connu un certain succès avec ces méthodes, aucune étude scientifique n’a pu confirmer leur efficacité.
    Par ailleurs, contrairement à la croyance populaire, la bière n’augmente pas la quantité de lait produite par une mère. L’alcool a plutôt pour effet de réduire la production lactée. L’orge contenue dans la bière pourrait toutefois stimuler la sécrétion de prolactine, une hormone jouant un rôle dans l’allaitement. La levure de bière n’aurait par contre pas cet effet.
    Si votre production de lait est insuffisante, augmentez la fréquence des tétées et assurez-vous que vos seins sont bien vides après chaque boire. Si malgré tout vous n’avez pas plus de lait, parlez-en à votre médecin. Il pourrait vous prescrire un médicament qui aide à augmenter la production de lait.

    Y a-t-il des aliments à éviter pendant l’allaitement?

    • La caféine passe rapidement dans le lait maternel. Ne buvez pas plus que deux tasses par jour de thé, de café, de chocolat chaud ou de boissons gazeuses comme le cola. Par contre, les tisanes et les autres boissons décaféinées ne posent aucun problème. Privilégiez le tilleul, la menthe, le framboisier et la tisane de fruits.
    • Évitez les boissons énergétiques, car elles contiennent des substances qui peuvent être dangereuses pour votre bébé.
    • Limitez votre consommation de thon blanc en conserve à 300 g par
    • semaine, car il contient plus de mercure que le thon pâle. Aucune limitation ne s’applique par contre pour le thon pâle en conserve.

     

    • Évitez de manger plus d’une fois par mois (max 150 g) du thon frais ou congelé, du requin, de l’espadon, de l’escolier, du marlin et de l’hoplostète orange, de l’achigan, du brochet, du doré, du maskinongé, du touladi (truite grise), du caviar et du foie de poisson, car ces aliments absorbent davantage de polluants que les autres, notamment le mercure, ce qui pourrait nuire à votre bébé.
    • L’alcool passe dans le lait et chaque verre d’alcool prend de deux à trois heures à être éliminé du lait maternel. Le temps d’élimination varie en fonction de votre poids. L’académie américaine de pédiatrie considère toutefois que la consommation d’alcool est compatible avec l’allaitement. En effet, l’alcool consommé occasionnellement ou de façon régulière en petites quantités ne semble pas être dommageable pour le bébé allaité. Toutefois, des abus réguliers d’alcool peuvent ralentir la prise de poids du bébé et nuire à son développement. L’alcool consommé en grande quantité peut également inhiber le réflexe d’éjection chez certaines mères.
    Des aliments pour faire diminuer la production de lait?
    La sauge, le persil et la menthe poivrée sont traditionnellement utilisés pour diminuer la production de lait. La sauge et le persil sont plus particulièrement recommandés en cas de surproduction de lait ou pour faciliter le sevrage.
    Aucune étude scientifique n’a toutefois été réalisée pour évaluer l’effet réel de ces herbes sur la production de lait. Par ailleurs, les experts en allaitement s’entendent généralement pour dire que les quantités utilisées en cuisine sont trop faibles pour nuire à l’allaitement.

    Médicaments en vente libre : sécuritaires pendant l’allaitement?

    La majorité des médicaments peuvent se retrouver en petite quantité dans le lait maternel. Malgré cela, plusieurs demeurent compatibles avec l’allaitement. En voici quelques-uns que vous pouvez prendre si vous allaitez.

    • Brûlures d’estomac et reflux gastriques : antiacides à base de carbonate de calcium (ex. : Tums®), d’aluminium, de magnésium ou d’acide alginique (ex. : Gaviscon®). La ranitidine (Zantac®) n’est maintenant plus distribuée au Canada parce qu’elle pourrait contenir une impureté possiblement cancérogène.
    • Congestion nasale et rhume : eau saline ou dispositif de type Sinus Rinse®. Si cela n’est pas suffisant, décongestionnants vendus sous forme de vaporisateurs (ex. : Otrivin® et Dristan®) à condition de ne pas être utilisés plus de 3 jours de suite, certains décongestionnants en comprimés contenant de la pseudoéphédrine (ex. : Tylenol rhume et sinus®) et produits contenant de l’ibuprofène pris de façon occasionnelle.
    Avant de choisir un produit, discutez-en avec le pharmacien. En l’absence de soulagement, consultez un médecin.
    • Constipation : suppléments commerciaux de fibres (ex. : Métamucil®, Prodiem®, Benefibre®), émollients pour les selles (ex. : Colace®, Surfak®) et suppositoires de glycérine.
    • Fièvre, maux de tête et douleurs : acétaminophène (ex. : Tylenol®, Atasol®), ibuprofène (ex. : Advil®), onguent de salicylate de triéthanolamine (ex. : Myoflex®) pour les douleurs au dos et les douleurs musculaires.
    • Gastroentérite : solutions de réhydratation (ex. : Pedialyte®, Gastrolyte®), les médicaments pour diminuer les vomissements, comme le dimenhydrinate (ex. : Gravol®), ne devraient être utilisés qu’après en avoir parlé à un pharmacien ou à un médecin, car ils causent de la somnolence.
    • Hémorroïdes : pommades de zinc (ex. : Anusol®) et celles qui contiennent un analgésique (ex. : Anusol Plus®), compresses d’hamamélis et de glycérine (ex. : Tucks®) et acétaminophène (ex. : Tylenol®, Atasol®) pour soulager la douleur.
    • Infection vaginale : clotrimazole (ex. : Canesten®), miconazole (ex. : Monistat®) et tioconazole (ex. : Gynecure®).
    • Toux et mal de gorge : acétaminophène (ex. : Tylenol®, Atasol®), eau salée pour se gargariser, pastilles pour la gorge à condition de respecter les doses recommandées, sirops de dextrométhorphane (ex. : Balminil®, Benylin®) pour soulager la toux. Éviter les produits qui contiennent plusieurs médicaments différents.

    Quelques contre-indications

    Certains médicaments ou produits naturels peuvent avoir des effets néfastes sur le bébé ou nuire à la production de lait. C’est entre autres le cas des antihistaminiques et de certains décongestionnants et contraceptifs oraux.

    Pour cette raison, consultez toujours un professionnel de la santé avant de prendre un de ces produits. Soyez également attentive à votre production de lait pour détecter rapidement une baisse qui pourrait compromettre le développement de votre bébé.

    Surplus de lait maternel?
    Si vous avez des surplus de lait, vous pourriez contribuer à la banque publique de lait maternel du Québec. Gérée par Héma-Québec, cette banque permet aux prématurés de 32 semaines ou moins de recevoir du lait humain pasteurisé. En effet, les mères qui accouchent prématurément ont souvent de la difficulté à produire assez de lait pour nourrir leur enfant.

    Pour donner vos surplus de lait, vous devez être en santé, ne pas fumer et avoir un bébé de moins de 12 mois. Vous devez aussi habiter dans la grande région de Montréal ou de Québec, ou habiter à moins d’une heure du point de dépôt de Gatineau, de Sherbrooke ou de Saguenay. Pour en savoir plus, consultez le site d’Héma-Québec.

     

    Références et ressources

    Note : Les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est donc possible qu’un lien devienne introuvable. Dans un tel cas, utilisez les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

    • AMERICAN ACADEMY OF PEDIATRICS COMMITTEE ON DRUGS. « The transfer of drugs and other chemicals into human milk », Pediatrics, vol. 108, no 3, 2001, p. 776-789.
    • CHARRON GIGUÈRE, Jocelyne et autres. Le petit Nourri-Source : guide pratique pour l’allaitement maternel. 6e éd., Montréal, Fédération québécoise Nourri-source, 2016, 304 p.
    • COLLINS, Jane (Dr). La santé de votre enfant : Le guide essentiel, de la naissance à 11 ans. Saint-Constant, Broquet, 2006, 352 p.
    • DESROCHERS, Annie et Madeleine ALLARD. Bien vivre l’allaitement. Montréal, Éditions Hurtubise, 2010, 318 p.
    • DORÉ, Nicole et Danielle LE HÉNAFF. Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans : guide pratique pour les mères et les pères. Institut national de santé publique du Québec, Québec. www.inspq.qc.ca
    • DRUGS AND LACTATION DATABASE. Bethesda (MD): National Library of Medicine (US) [dernière révision : 11 avril 2017]. Sage; LactMed Record Number 903. www.toxnet.nlm.nih.gov
    • DRUGS AND LACTATION DATABASE. Bethesda (MD): National Library of Medicine (US) [dernière révision : 6 juillet 2017]. Parsley; LactMed Record Number 961. www.toxnet.nlm.nih.gov
    • GAUTHIER, Dany. L’allaitement maternel. Montréal, Éditions du CHU Sainte-Justine, 2002, 104 p.
    • LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE NOURRI-SOURCE. Ce mouvement d’entraide pour l’allaitement maternel, composé de plus de 600 marraines d’allaitement, offre du soutien et des renseignements à toutes les familles depuis 1982. Il propose de nombreuses activités prénatales ou postnatales, des « haltes-allaitement » et même un service de soutien téléphonique. Numéro sans frais : 1 866 948-5160. www.nourri-source.org
    • LA LIGUE LA LECHE INTERNATIONAL. L’art de l’allaitement maternel. Éditions Ligue La Leche, 2012, 576 p.
    • LA LIGUE LA LECHE, une organisation bénévole affiliée à la Leche League International, est présente dans plus de 60 pays et offre un soutien de mère à mère ainsi que des outils d’information et d’éducation. www.allaitement.ca ou 1 866 ALLAITER. Composez également sans frais le 1 800 665-4324 pour obtenir le nom de quelqu’un qui pourrait vous aider dans votre région.
    • LA SOCIÉTÉ DES OBSTÉTRICIENS ET GYNÉCOLOGUES DU CANADA (SOGC). sogc.org
    • SANTÉ CANADA, SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE, DIÉTÉTISTES DU CANADA ET COMITÉ CANADIEN POUR L’ALLAITEMENT. La nutrition du nourrisson né à terme et en santé : recommandations de la naissance à six mois. www.hc-sc.gc.ca
    • SIM, Tin Fei et autres. « The use of herbal medicines during breastfeeding: a population-based survey in Western Australia », BMC Complementary and Alternative Medicine, 2013, vol. 13, no 317.
    • TRIMELONI, Lauren et Jeanne SPENCER. « Diagnosis and Management of Breast Milk Oversupply », Journal of the American Board of Family Medicine, janvier-février 2016, vol. 29, n1, p. 139-142.

 

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